Les derniers petits problèmes à régler de Laurent

Laurent, prof de Mathématiques et PRI (personne ressource informatique) utilise Ubuntu comme système d’exploitation par défaut depuis un peu plus de six mois. Il dresse aujourd’hui sa liste personnelle des points à améliorer :

Ce qui me bloque encore sous Ubuntu Edgy…

Un seul logiciel : Money… J’ai testé Gnucash et Grisbi mais aucun ne permet de récupérer des comptes utilisant 2 devises… En effet, j’ai commencé mes comptes sur Money en 2000 alors que la devise était encore le Franc et je suis passé ensuite à l’euro dans le logiciel… Je souhaiterais conserver l’historique de mes comptes et ne pas recommencer à zéro.

J’ai essayé d’installer Money avec Wine mais malgré une installation qui se déroule normalement, le logiciel ne fonctionne pas.

Je n’ai pas été au bout de mes tests de VirtualBox, si Money marche avec cette solution, ça évite au moins de rebooter…

Deux périphériques :

  • un appareil photo numérique USB « annoncé » ID 0d64:0107 DXG Technology Corp. Horus MT-409 Camera  par lsusb mais «étiqueté » GENIUS DSC-1.3M. Aucun des sites de ces 2 fabricants ne fournit de pilote pour Linux et aucun n’est dans la liste des appareils de gtkam. Cela ne donne rien non plus avec gphotofs qui n’arrive pas à lire le volume.
  • Un combiné scanner-imprimante jet d’encre, CANON SmartBase MPC190 USB dont je n’arrive à faire fonctionner ni le scanner, ni l’imprimante sous Ubuntu.

Après plusieurs recherches et ballades attentives sur les forums d’Ubuntu, je sèche un peu aussi tous les commentaires, suggestions, idées seront les bienvenus.

Merci d’avance !

Les points évoqués par Laurent sont principalement liés au fait que des sociétés tierces ne fournissent pas de pilotes Linux pour leurs périphériques (ici un appareil photo et une imprimante multifonction).

Le logiciel de gestion personnelle de comptes bancaires est un exemple qui montre les implications qu’entraînent l’utilisation d’un logiciel propriétaire et les dépendances qui en découlent. La virtualisation peut apporter une réponse (un peu lourde quand même) en attendant que Gnucash gère l’import des comptes avec deux devises.

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Installation d’une imprimante reliée au réseau par un boitier d’impression TRENDNET

Laurent, prof de Mathématiques et PRI (Personne Ressource Informatique), détaille l’installation sur Ubuntu 6.10 de imprimante Laser de la salle des profs, reliée au réseau par un boîtier d’impression TRENDNET TE100-P1U/A.

Lorsque nous avons tenté nos premiers tests d’Ubuntu en salle des profs, un des premiers réglages sur la nouvelle station fut de permettre l’utilisation de l’imprimante HP laserjet1300 déjà accessible depuis les autres postes Windows. Cette imprimante n’étant pas réseau, j’y avais déjà ajouté il y a un bon bout de temps, un petit boîtier serveur d’impression permettant de la relier au réseau.

Ce TE100-P1U/A de TrendNet comporte une prise USB reliée à l’imprimante, une prise RJ45 reliée au réseau et une alimentation par un transfo relié au secteur.

En tâtonnant un peu mais sans chercher plus loin, nous avions trouvé dans Système/Administration/Impression et nouvelle imprimante, une des configuration (HP JetDirect) qui nous permettait de saisir l’IP fixe de ce serveur et d’installer l’imprimante (J’ai en fait essayé à l’époque de reproduire le fonctionnement sous windows qui installe l’imprimante sur un port IP).

Tout semblait marcher sans problème et nous n’avons pas prêté plus d’attention que ça aux petits blocages d’impression qui apparaissaient de temps en temps.

Malheureusement, ces blocages sont devenus récurrents et les symptômes particulièrement gênants: en envoyant une impression, le serveur se mettait régulièrement hors-tension (pas de LED qui clignote ou de message d’erreur, les LED s’éteignent totalement et le serveur est éteint ! )
Pour le réinitialiser, il fallait débrancher la fiche d’alimentation et la remettre… je vous laisse imaginer le résultat sur l’imprimante qui imprimait alors plusieurs fois de suite les documents que les collègues avaient relancés, ne les voyant pas sortir…

De plus, le serveur n’était alors plus accessible des stations windows qu’il fallait redémarrer…

Après un blocage de trop et un agacement perceptible de certains utilisateurs, j’ai regardé cela de plus près et considéré que le réglage avec Jetdirect devait être en cause.

J’ai repris le problème à la base en fouillant sur le site de TrendNet sur lequel j’ai trouvé pour mon serveur d’impression, un guide pour les utilisateurs d’UNIX, UnixUG_TE100-P1P_P1U.pdf.

La lecture attentive de ce guide m’a permis de faire un réglage plus adapté à ce modèle de serveur pour une utilisation avec Linux et Ubuntu en particulier.

Configurer l’adresse IP fixe du serveur d’impression sur la station Ubuntu

sudo gedit /etc/hosts

Rajouter la ligne ci-dessous dans ce fichier et enregistrer le fichier

10.131.254.200 ps_usb_sdprofs #Default name SCFA6ABA

Dans cette ligne, SCFA6ABA est le nom par défaut de ce boîtier (il est écrit sur l’autocollant de l’appareil), 10.131.254.200 est l’IP fixe du boîtier sur mon réseau, ps_usb_sdprofs est le nom que j’ai donné au serveur d’impression. Cette ligne assigne l’adresse IP au nom du serveur, un peu comme le ferait un serveur DNS.

Dans un terminal, exécuter la commande ci-dessous qui permet d’associer l’adresse IP à l’adresse MAC (adresse matérielle) de ce boîtier :

arp -s ps_usb_sdprofs 04:d0:46:8c:28

Dans le guide, il est indiqué que l’adresse MAC (hardware address) est aussi sur l’autocollant mais pas sur le mien. Pour l’obtenir, j’ai tapé l’adresse IP du boîtier dans un navigateur web depuis une station Windows où il est déjà installé et j’ai ainsi pu accéder à la page de configuration du serveur d’impression dans laquelle figure cette adresse.

D’après ce que j’ai compris, toute cette procédure a justement pour but de relier le nom, l’adresse IP et l’adresse MAC pour que l’interface web soit accessible.
D’ailleurs pour tester les réglages ci-dessus on peut faire un ping ps_usb_sdprofs ou bien taper http://ps_usb_sdprofs dans un navigateur web.

Installer l’imprimante reliée à ce serveur d’impression en utilisant LPD

Sous GNOME, choisir Système>Administration>Impression puis Nouvelle imprimante (La lecture de la base de données des imprimantes par gnome-cups-add peut être plus ou moins long selon les performances de votre machine)

Étape 1 sur 3 : connexion de l’imprimante

Pour type d’imprimante, choisir imprimante réseau puis imprimante UNIX (LPD)

Pour hôte: mettre le nom du serveur d’impression ps_usb_sdprofs

Pour File d’impression : mettre /var/spool/lpd/ ps_usb_sdprofs

screenshot

Etape 2 sur 3 : choix du pilote de l’imprimante

Choisir le fabriquant puis le modèle dans la liste, le pilote le plus adapté est alors suggéré.

Etape 3 sur 3 : informations sur l’imprimante: nom, description, emplacement

Après validation, l’imprimante apparaît dans la liste.

Penser à régler l’imprimante par défaut (bouton droit sur l’imprimante, en faire le choix par défaut ) si nécessaire.

Je saurais dans les prochains jours si le problème de blocage est définitivement réglé !

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Des nouvelles d’Ubuntu à l’école primaire

En janvier dernier, Daria, professeur des écoles, avait relaté l’utilisation d’Edubuntu dans son ancienne école. Dernièrement, Daria est retournée dans cette école :

Je suis allée dans mon ancienne école en février et la maîtresse avait du mal avec les deux ordinateurs sous Linux.

Les élèves ne se rappellaient plus trop comment cela fonctionnait non plus, et un écran étant mort, il ne restait plus qu’un seul poste sous Edubuntu.

J’ai fait interchanger l’écran valide du poste Windows 95 (oui ça existe encore ! ) et l’ai mis pour le deuxième poste sous Edubuntu !

Le premier poste Edubuntu ne montait pas systématiquement les disquettes… J’ai remontré à ma collègue comment faire.

Donc au final, les élèves avaient à nouveau la possibilité d’utiliser Edubuntu… Qu’en est-il dans les faits ?

Je me renseignerai en mai/juin. : )

Pas facile de passer le relais à une maîtresse pas forcément à l’aise en informatique…

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Linux et la clé usb pour les enseignants

cleUSB

En février dernier, l’Éducation Nationale a distribué 6000 clés USB aux nouveaux professeurs (pas à tous, seulement dans certaines disciplines et dans quelques départements). La clé d’une taille de 2 Go contient un ensemble de ressources et d’outils pédagogiques.

Sur cette clé USB on trouvera des logiciels libres come Firefox, Thunderbird, OpenOffice, Gimp, VLC, etc.

La clé peut fonctionner sous les différentes versions de Windows, un driver spécifique a été développé pour les utilisateurs de Windows 98. Pour les Mac users un logiciel spécifique sera bientôt disponible au téléchargement.

Et pour Linux ?

Un petit tour sur la FAQ d’Éducnet :

Pourquoi la clé ne fonctionne-t-elle pas sous Linux ?

Un développement sous Linux pose un réel problème quant à l’existence d’interfaces graphiques différentes qui nécessitent des développement pour trois environnements : KDE, Gnome, Xfree. Les coûts engendrés par ces contraintes s’avèrent démesurés par rapport au budget global de l’opération et au nombre d’utilisateurs concernés.

La clé ne fonctionne pas sous Linux !

Alors que la clé est basée sur des logiciels libres ! Et la réponse d’Éducnet dans la FAQ est un peu facile…

Une clé de 2 Go pourrait accueillir sans problème une distribution linux live USB et du coup, serait indépendante du système d’exploitation installé sur l’ordinateur.

Le projet reste louable car il permettra la diffusion de logiciels libres (dans un environnement propriétaire certes) et en particulier l’adoption d’OOo et son format ouvert. Mais, je trouve quand même vraiment regrettable que la clé ne fonctionne pas sous Linux.

Lien :FAQ d’Éducnet

Merci à Daria pour avoir attiré mon attention sur ce problème.

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